Le changement est l’une des constantes de la vie, c’est un état de devenir permanent. L’homme ne peut vivre sans le changement, la transformation et le sens de la créativité, mais quel changement et pour quelle finalité ?
Parmi les sujets de l’actualité technologique et sociale, le Bitcoin crée par Satoshi Nakamoto, le concept derrière est appelé la Blockchain, dans cet article, je me limite au concept de ce dernier.
La blockchain se définit comme une révolution technologique et sociale à travers une nouvelle vision de l’humanité, qui a pour objectif de redéfinir la notion de confiance dans nos sociétés et par conséquent la revue de la chaine des intermédiaires qui institutionalise le sujet de la confiance dans tous les domaines de la vie économiques, sociale, juridiques, etc…
Au lieu de faire confiance à un intermédiaire neutre habituel, qu’il s’agisse du notaire, du gouvernement, du banquier… la confiance est transférée à la communauté humaine représenté par des utilisateurs, interconnectés via un réseau de machines algorithmiques qui se veulent entièrement sûre. L’objectif est de remplacer tous les tiers de confiance par un système de contrôle distribué entre les utilisateurs eux-mêmes.
L’écriture a permis aux sociétés primitives tel que les sociétés modernes de fixer les choses, pour assigner des droits et des obligations, une blockchain s’apparente à un très grand cahier que tout le monde puisse librement et gratuitement, lire et écrire avec l’impossibilité de le falsifier ou de le détruire. On pourrait y déposer des messages, consigner des faits, les rendre publics, s’engager envers quelqu’un par contrat ou par convention, souhaiter défendre la réputation et la dignité de quelqu’un.
La blockchain apparaît comme une innovation qui pourrait réduire les concentrations de pouvoir et les inégalités, d’autres voient un concept d’une nouvelle idéologie sociale et économique appelé le libertarianisme qui vise la disparition plus ou moins totale de l’État et le règne absolu du marché.
A chaque révolution industrielle et technologique, la question reste toujours la même à savoir la répartition et la distribution des richesses. L’histoire des GAFA montre une fois de plus une concentration de richesse importante dans les mains de quelques grands patrons, 82% de la richesse créée en l’an 2017 dans le monde a terminé entre les mains du 1% le plus riche de la planète. Facebook utilise les informations de ces adhérents uniquement pour son profit.
La blockchain est comme un nouveau dispositif de gouvernementalité. Il est possible d’orienter les conduites des uns et des autres dans un sens qui peut aller dans le sens du bien commun. Aujourd’hui, tout le monde aura constaté l’inefficacité des organisation internationales à défendre les causes justes dans le monde.
Ce qui va être vraiment décisif dans le concept de la blockchain c’est de pouvoir inventer de nouvelles manières de diriger les grandes organisations, d’organiser les choses.
Personne ne peut imaginer les choses vers lesquelles cela va nous conduire.